Huile sur toile figurant une nature morte aux lignes simples et cubisantes. L’absence de perspective est recréée grâce aux contrastes des couleurs et aux cernes noirs de certains motifs. Des tons sombres, soulignant les éléments de la composition, côtoient un camaïeu de couleurs rouge et brun contrastés par la présence assez forte de la couleur blanche.

Signé « H. de Waroquier » et daté « 1911 » en bas à gauche, contresigné, titré, daté et référencé « n°736 »  et adresse « H de Waroquier, 4 rue Daguerre, Paris » sur la toile au verso.

La ‘période blanche’ d’Henri de Waroquier commence peu après 1911, elle va se caractériser dans son œuvre, pendant une dizaine d’années, par des harmonies claires, des paysages étranges dont l’horizon est repoussé au-delà du cadre du tableau. Waroquier n’a pas été indifférent au cubisme, aussi discerne-t-on dans sa ‘période blanche’ une veine géométrique, autonome, durant laquelle il produit des natures mortes.